Caroline Rey et Amélie Delacour, 17h10
Suivre la création de la société de 2 entrepreneuses en quasi temps réel, célébrer leurs victoires et partager leurs galères au jour le jour, ça ne s'était jamais vu. C'est l'idée géniale qu'ont eue Caroline Rey et Amélie Delacour, en créant leur podcast "Commencer", en parallèle du lancement de leur marque de tailleurs féminins 17H10. En créant leur marque et leur société, elles ont eu envie de voir ce qui se tramait vraiment derrière le discours officiel des entrepreneurs épris de liberté "qui s'éclatent au quotidien". Caroline et Amélie s'enregistrent en permanence et nous emmènent aux premières loges de leurs réunions financières comme de leurs réunions de fabrication ou de leurs déjeuners familiaux. "Commencer", c'est l'équivalent en podcast d'une bonne série addictive sur Netflix : on trépigne et on meurt d'envie de connaître l'épisode suivant !
Depuis la diffusion du podcast (attention spoiler), 17H10 a été lancé en octobre 2018. Avec des ensembles colorés, ultra bien coupés, 17H10 est une marque résolument moderne, en phase avec les femmes actives du 21ème siècle. Juste avant le lancement, Amélie et Caroline ont vidé leur sac pour Bar-Da sur une terrasse ensoleillée du 9ème arrondissement.
Qui êtes vous ? Caroline et Amélie. Nous sommes meilleures amies et colocataires depuis 5 ans. On avait depuis très longtemps envie de travailler ensemble et on a eu toutes sortes d'idées. Mais l'année dernière, on a senti que l'on tenait un vrai truc quand on a choisi de se concentrer sur une marque mono-produit de tailleurs féminins. Il y a un vrai besoin de la part des femmes actives, et trop souvent, le tailleur est un achat ingrat car c'est très difficile de s'y sentir bien et féminine. Nous, on vise "l'empowerement" grâce au tailleur. Nos modèles seront sur demi-mesure afin d'épouser au mieux les différentes morphologies et d'avoir un résultat canon !
Quel(s) sac(s) utilisez vous au quotidien ?
Caroline : un sac cabas sans marque, trouvé dans un concept store. Je ne suis pas très "it bag". Il est très pratique, car il peut transporter beaucoup de choses.
Amélie : j'ai un petit sac à main APC offert par mes amis l'année dernière. Et en général, j'ai également un sac à dos.
Qu'emportez vous dedans?
Caroline : J'emporte énormément d'affaires et je note une véritable évolution par rapport à quand on était salariées, où je laissais parfois tout au bureau. Maintenant, mon sac, c'est un peu l'équivalent de mon caisson de bureau. Je reste sur le cabas, je n'arrive pas à faire le saut du sac à dos. J'ai dû alléger un peu quand même, alors j'ai renoncé par exemple à ma trousse de maquillage, j'ai un micro à la place. Evidemment j'ai toujours mon ordinateur, mes dossiers... Je privilégie un seul sac car je suis souvent très chargée, notamment quand je dois transporter les prototypes ou des rouleaux de tissus dans le métro ( dans le cas là, on est un peu en mode "convoi exceptionnel" et Amélie fait les feux de signalisation, sinon je peux éborgner les gens)..
Amélie : C'est vrai que travailler de chez soi nous oblige à nous alourdir pas mal ! J'ai comme Caroline mon ordi et mes dossiers dans mon sac à dos. Je porte le petit sac en bandoulière, avec à l'intérieur mon téléphone, ma CB, mon pass navigo et mes clés, bref tout ce dont j'ai besoin à portée de main, sans avoir à plonger dans mon sac à dos.
Quels objets avez vous systématiquement dans votre sac (vos essentiels ) ?
Caroline : le micro ! J'ai aussi toujours un labello.
Amélie : j'ai toujours un rouge à lèvres, c'est l'équivalent des stilettos pour moi. Je l'applique à l'aide de mon iphone pour éviter les ratés ;)
Comment retrouvez-vous vos clés ?
Caroline : En nous approchant de l'appartement, c'est la première qui les trouve qui dégaine ! C'est sûr qu'avec le cabas, c'est pénible de les retrouver. Du coup, je commence à les chercher à partir du moment où je sors du métro. Je les retrouve au son, car elles sont accrochées à un grelot, un petit porte-bonheur rapporté du Japon.
Amélie : Je suis en général la plus rapide grâce à ma sacoche portée devant. C'est très facile pour le téléphone qui sonne et pour sortir les clés en 2-2. J'ai en plus un joli porte-clés de l'exposition Jean-Paul Gaultier qui est assez gros, donc je les repère vite !
Une anecdote (une (més)aventure avec vos sacs ...)?
Caroline : J'avoue que je perds beaucoup de choses ( et de sacs). Un soir où nous étions toutes les 2 dans le métro, encore ultra chargées avec des rouleaux de tissus, je portais un sac en bandoulière. En sortant à notre station, la lanière a glissé, le sac est tombé dans le wagon par terre et...les portes du wagon se sont refermées. J'ai vu le métro repartir et j'étais déjà en deuil de mon sac. Ma CB était dedans, je me suis résolue à faire opposition.. ah ben non pas possible, car je n'avais plus de téléphone, il était dans le sac aussi...
Amélie : ...et là mon téléphone sonne ! Un couple qui était dans le métro avait retrouvé le sac, avec nos cartes de visite dedans et m'a appelée ! On s'est donné rendez-vous à une station de métro suivante et ils nous ont tout rendu ! Des gens vraiment honnêtes et gentils. Ce genre de situation qui nous redonne foi en l'humanité !
En vacances, qu’emportez vous ?
Amélie : toujours mon sac à dos et un petit sac. J'abandonne avec plaisir mon ordi et ma carte navigo, mais après je suis du genre à prévoir tout à l'avance, donc je prends avec moi aussi bien la crème solaire que mon maillot de bain, une paire de chaussures (au cas où on partirait en randonnée), un opinel, (au cas où on mangerait un melon) etc etc...
Caroline : j'ai toujours 2 appareils photo : un numérique (pour les paysages) et un argentique (plutôt pour les portraits), j'ai aussi toujours un routard... Je mets tout dans un sac besace pour pouvoir les avoir à portée de main...
Vous arrive-t-il de sortir après le bureau , comment faîtes vous avec vos sacs ?
Caroline : Je prends le plus petit possible ! avec à l'intérieur : un mascara, mon portable et ma CB
Amélie : J'essaie aussi d'avoir juste un petit sac, mais c'est rare... Déjà qu'on arrive très souvent avec une heure de retard aux soirées, je ne prends pas vraiment le temps de repasser chez nous pour déposer mon sac. Je garde tout et là, c'est un vrai stress, je ne peux pas me permettre de perdre quoi que ce soit, et surtout pas mon ordinateur. J'ai fait un fête où j'ai même dansé avec mon sac à dos sur le dos...
Caroline : Ah oui ! Moi, j'ai dansé autour de mon sac pour le surveiller! En fait, on fait tout cela pour éviter d'avoir à porter un sac banane !
Selon vous, les Parisiennes ont elles un rapport spécifique à leur sac ?
Amélie : Pas plus que les autres Françaises, sauf qu'elles n'ont pas de voiture, alors elles compensent avec leur sac et c'est sûrement pour cela que l'on voit autant de tote bags en coton dans le métro.
Votre autoportrait
Caroline : Je dirais "work hard, play hard". Nous sommes de grosses bosseuses, mais on se marre beaucoup. Notre aventure est aussi sérieuse qu'elle nous amuse. Plaisir et travail, tout est mélangé et ça c'est génial!
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